Histoire de la commune


Entre l’âge du bronze et du fer, des tribus gauloises semi-nomades s’installèrent dans la plaine de la Garonne près de deux bras du fleuve formant une fourche. Hourque en occitan qui donnera… Fourques.

Au IIIème siècle avant J.C, Ibères et Celtes occupèrent la région. Après la victoire en 58 avant J.C des légions de CRASSUS sur les Sotiates alliés des Nitiobroges, la paix romaine apporta la prospérité durant quatre siècles.

De 406 à 650, les grandes invasions barbares suivies par celle des Maures (720-732) puis par celle des Normands un siècle plus tard, ravagèrent la contrée.

L’Aquitaine indépendante depuis Charlemagne connaît un rayonnement exceptionnel avec Aliénor, Reine de France en 1137, puis Reine d’Angleterre en 1154. A sa mort, le Duché d’Aquitaine revient à la Couronne d’Angleterre provoquant des affrontements qui ne cessèrent qu’à la fin de la guerre de cent ans (1453).

Des croisades à la révolution de 1789, l’histoire de Fourques est liée à celle de Caumont dont elle est une des paroisses. Elle deviendra commune sous le Directoire et c’est par un décret de Napoléon III qu’elle se sépara de Ste Marthe en 1857.

Pour Fourques le 19ème siècle sera l’époque des grands travaux, route de Périgueux – Mont de Marsan (1837) – canal latéral à la Garonne (1830-1856) – digue de protection contre les inondations (1845-1861). Malgré ce remarquable ouvrage, Fourques connut des crues catastrophiques en 1875-1930-1952-1981.

Comme beaucoup de communes rurales elle paya un lourd tribut à la guerre 14-18 et se releva lentement de cette hécatombe.

Fourques dans le bassin de vie du marmandais reste de nos jours une commune à vocation agricole qui a diversifié son économie (zone artisanale, halte nautique, tourisme fluvial).